« Ma formule pour ce qu’il y a de grand dans l’homme est amor fati : ne rien vouloir d’autre que ce qui est, ni devant soi, ni derrière soi, ni dans les siècles… » Nietzche
Quand on commence à méditer, on a tendance à vouloir « bien faire ». On a cette conviction profonde que si l’on ne fait pas d’effort, si l’on n’impose pas à notre corps notre volonté, on ne va pas y arriver. Mais arriver à quoi ? À atteindre le but que nous nous sommes fixé, à ressembler à l’image idéale que nous avons forgée dans notre tête ? Cela peut marcher pour faire de la gymnastique, déjà moins pour le sport où le corps doit agir plus vite que le mental. L’état d’esprit de la méditation ressemble à celui du yoga et des arts martiaux : par la pratique régulière on n’apprend pas au corps à obéir à son mental, on lui apprend au contraire à se libérer du mental pour agir.